Charles Mingus - Mingus, Mingus, Mingus, Mingus, Mingus

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Mingus, Mingus, Mingus, Mingus, Mingus - AS-54

Charles Mingus LP Mingus, Mingus, Mingus, Mingus, Mingus

Retrouvez ce disque ici 👉 Charles Mingus - Mingus, Mingus, Mingus, Mingus, Mingus : ABC Impulse! - AS-54 - France - 1976 - Jazz, Post-Bop

Vous tenez entre les mains non pas un disque, mais une déclaration : Mingus répété cinq fois, comme pour vous enfoncer dans l'esprit que ce 33T est le concentré de l'âme du compositeur. Sorti initialement en 1964, c'est l'album parfait pour prendre le pouls de Charles Mingus sans passer des heures dans sa riche bibliographie.
Imaginez une plongée électrique dans les standards personnels du Maître, revisités avec une rage et une précision stupéfiantes. Oubliez la version originale de "Goodbye Pork Pie Hat", car l'orchestre ici, avec un Eric Dolphy au sommet, lui donne une gravité nouvelle, presque prophétique. C'est du jazz qui sue le blues, qui rugit la colère et murmure des ballades (comme l'hommage à sa femme, "Celia"). Si votre platine réclame de la passion, posez cette galette ! Ce disque est un tremplin idéal pour quiconque souhaite comprendre pourquoi Mingus est un colosse du genre.

Allons plus loin

Il y a des noms qui résonnent avec l'histoire, et celui de Charles Mingus en est un. Dire qu'il a marqué le jazz serait un euphémisme. Et si je devais choisir une porte d'entrée pour son univers, cette pépite sonore, "Mingus, Mingus, Mingus, Mingus, Mingus", serait en haut de ma liste. J'ai eu la chance de tomber sur ce pressage français de 1976, sous l'emblématique label ABC Impulse! (référence AS-54), qui ouvre une fenêtre directe sur l'âme complexe de ce contrebassiste et compositeur visionnaire. Pour les puristes et les chasseurs de premières éditions, sachez qu'il a vu le jour en 1963, ce qui en fait, plus qu'un simple album, une véritable déclaration artistique, une redéfinition audacieuse de son propre héritage.
Ce n'est pas un best-of paresseux, loin de là. Sur cet opus, Mingus se réapproprie ses compositions fétiches avec son "Jazz Workshop", une formation big band élargie qui est une véritable décharge d'énergie brute. Imaginez des géants comme Eric Dolphy, qui jongle entre saxophone alto et flûte avec une inventivité folle, ou Booker Ervin au saxophone ténor, apportant une profondeur et une puissance qui vous collent au siège. Écoutez "Goodbye Pork Pie Hat" reprendre un souffle nouveau, une énergie insoupçonnée, ou laissez-vous emporter par la délicatesse poignante de "Celia", un hommage si touchant à son épouse. C'est une claque sonore, un disque qui vous prend aux tripes.
Classé dans les incontournables du post-bop, cet album est une fresque sonore où se mêlent fureur, mélancolie bluesy et douceurs chuchotées. Pour moi, c'est le moyen idéal de plonger dans l'essence de Mingus, de capter ses vibrations les plus profondes sans devoir explorer toute la foisonnante galaxie de sa discographie. C'est une exploration vibrante et intense du laboratoire d'un géant.
Alors, amis collectionneurs et passionnés de jazz, avez-vous déjà croisé la route de cette édition française spécifique, ou préférez-vous l'original sorti chez Impulse! ? Ce trésor a-t-il trouvé sa place dans votre collection, et si oui, quelle est la piste qui vous fait le plus vibrer ? Je suis curieux de le savoir !

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